Befoot
Monday, April 5, 2010
Wednesday, March 31, 2010
Décrassage Spécial OL-Bordeaux
Hier, c’était Ligue 1 sur TF1. Euhhh Ligue des Champions pardon. Record d’audience pour la chaine privée. Comme quoi, le foot en France ne se porte pas si mal. L’opposition entre les deux derniers champions de France, c’était foie gras, huitres et champagne. BeFoot revient pour vous sur ce quart en cinq points !
1) Identité nationale Il fallait visiblement, comme dirait l’autre, être né sous le signe de l’hexagone pour s’intéresser à ce quart de final bien franchouillard. Vu de l’extérieur, on ne pouvait pas dire que ce soit bandant : dix pauvres journalistes étrangers accrédités. Comme si le rayonnement de ce match s’était arrêté à nos frontières, un peu finalement comme le nuage de Tchernobyl. Tant pis pour eux. Car le roi des cons sur son trône, il n’était pas français ça j’en suis sur… En plein débat sur l’identité nationale, n’ayons pas honte de le dire M. Besson, on a été fiers d’être français. Et si c’était ça notre identité nationale footballistique : Un bon quart de finale de LDC franco-français entre potes avec une petite binouze à la main et Christian Jeanpierre en fond sonore ? Passons mais on a quand même assisté à un beau quart de finale dans un stade plein avec de grands joueurs et de beaux buts. Pour tout le reste, il y avait Bayern-MU…
2) « L'expérience est une école où les leçons coûtent cher » Les bordelais ont, comme on s’y attendait un peu, payé le prix fort hier. En nature. L’OL en sait quelque chose, lui qui est passé à la caisse trois fois déjà depuis 2004 à ce stade de la compétition. On oublie jamais rien on vit avec. Ciani et Sané eux n’avaient pas beaucoup de souvenirs sur lesquels s’appuyer : des matchs de L1 avec Lorient pour l’un, des chocs en DH avec Lormont pour l’autre ! Sané a fait ce qu’il pouvait. Ciani, meilleur buteur des Girondins en LDC jusqu’ici, avait pour habitude d’enchainer boulette avec but depuis le début de la compétition. Hier, il a malencontreusement oublié de marquer…son petit but mais aussi Lisandro. Chalmé n’était pas dans un grand soir. Et Tremoulinas nous l’a joué Roberto Carlos de la grande époque, énorme offensivement mais oubliant un peu que dans défenseur latéral, il y aussi « défenseur »…
3) On refaaiiitttt l’arbitrage Bon ben c’est le moment de revenir sur ce penalty accordé par ce brave teuton de M. Brych aux lyonnais. Certains, dont Lolo Blanc, le verront comme un simple fait de jeu. Un fait de jeu qui change pas mal de choses quand même…Il ne s’agit pas ici de charger l’arbitre qui a même été plutôt très bon, s’effaçant pour laisser place au jeu comme dirait ce bon vieux Julien Lepers. Juste le règlement sur le sujet dont la seule règle semble être qu’il n’y a pas de règle…Ou bien que la règle varie selon qu’on se trouve d’un côte ou de l’autre du Rhin…Chalmé a visiblement eu l’immense tort de tacler en décollant…les mains du corps ! En attendant que quelqu’un se décide à statuer sur le côté intentionnel d’une main, il ne reste plus qu’à apprendre dans tous les centres de formation d’Europe à tacler avec les mains dans le dos !
4) Lisandro, les raisons d’y croire Hier, Bordeaux s’était présenté à Gerland sans deux de ses quatre ou cinq joueurs majeurs. Un gros désavantage payé au prix fort avec une prestation défensive digne du GF38. En Ligue des Champions, ça le fait moyen. Pour autant, on a tendance à croire que l’arbitre allemand était en mode Moustache. Ce duel franco français est à inscrire à l’ordre national de l’équité. Diarra suspendu à l’aller, il fallait une suspension équivalente pour l’OL au retour. C’est donc Lisandro l’heureux vainqueur. Le guerrier argentin a été victime d’une Fabrizzio Ravanelli de Mathieu Chalmé et ratera le match retour à Chaban. Pour autant, si cela donne de l’espoir aux Bordelais, on peut aussi le voir positivement côté lyonnais. Dans sa route improbable vers le titre européen, il vaut mieux que leur star à 27M d’euros joue les demis et la finale plutôt que contre Bordeaux. A Gomis d’entretenir cet optimisme rhodanien…
5) Deux buts pour Chamack. Lloris en a arrêté un. Bon on va laisser la masturbation à Christian Jeanpierre. Mais ce ne serait pas très juste de ne pas comparer l’arrêt d’Hugo Lloris sur le coup de karaté de Marouane Chamack à celui de Gordon Banks devant Pelé. Si ça vous paraît exagéré, on vous répondra que tout le foin fait autour du sauvetage de l’anglais l’est tout autant. En attendant, l’international a été encore l’auteur d’un très grand match malgré une sortie « Clark Kent » en début de match qui aurait pu tout changer. De son côté, Carasso a prouvé qu’il n’est définitivement pas le même joueur qu’on voyait manger des Big Mac sur la canebière quelques années en arrière. Décisif à plusieurs reprises, il a montré que son statut de gardien remplaçant de l’EDF n’était pas usurpé. De ce côté là, on peut au moins partir tranquille du côté de notre hôtel à 500 balles la nuit en Afrique du Sud !
Titielbobo & Tom B.
1) Identité nationale Il fallait visiblement, comme dirait l’autre, être né sous le signe de l’hexagone pour s’intéresser à ce quart de final bien franchouillard. Vu de l’extérieur, on ne pouvait pas dire que ce soit bandant : dix pauvres journalistes étrangers accrédités. Comme si le rayonnement de ce match s’était arrêté à nos frontières, un peu finalement comme le nuage de Tchernobyl. Tant pis pour eux. Car le roi des cons sur son trône, il n’était pas français ça j’en suis sur… En plein débat sur l’identité nationale, n’ayons pas honte de le dire M. Besson, on a été fiers d’être français. Et si c’était ça notre identité nationale footballistique : Un bon quart de finale de LDC franco-français entre potes avec une petite binouze à la main et Christian Jeanpierre en fond sonore ? Passons mais on a quand même assisté à un beau quart de finale dans un stade plein avec de grands joueurs et de beaux buts. Pour tout le reste, il y avait Bayern-MU…
2) « L'expérience est une école où les leçons coûtent cher » Les bordelais ont, comme on s’y attendait un peu, payé le prix fort hier. En nature. L’OL en sait quelque chose, lui qui est passé à la caisse trois fois déjà depuis 2004 à ce stade de la compétition. On oublie jamais rien on vit avec. Ciani et Sané eux n’avaient pas beaucoup de souvenirs sur lesquels s’appuyer : des matchs de L1 avec Lorient pour l’un, des chocs en DH avec Lormont pour l’autre ! Sané a fait ce qu’il pouvait. Ciani, meilleur buteur des Girondins en LDC jusqu’ici, avait pour habitude d’enchainer boulette avec but depuis le début de la compétition. Hier, il a malencontreusement oublié de marquer…son petit but mais aussi Lisandro. Chalmé n’était pas dans un grand soir. Et Tremoulinas nous l’a joué Roberto Carlos de la grande époque, énorme offensivement mais oubliant un peu que dans défenseur latéral, il y aussi « défenseur »…
3) On refaaiiitttt l’arbitrage Bon ben c’est le moment de revenir sur ce penalty accordé par ce brave teuton de M. Brych aux lyonnais. Certains, dont Lolo Blanc, le verront comme un simple fait de jeu. Un fait de jeu qui change pas mal de choses quand même…Il ne s’agit pas ici de charger l’arbitre qui a même été plutôt très bon, s’effaçant pour laisser place au jeu comme dirait ce bon vieux Julien Lepers. Juste le règlement sur le sujet dont la seule règle semble être qu’il n’y a pas de règle…Ou bien que la règle varie selon qu’on se trouve d’un côte ou de l’autre du Rhin…Chalmé a visiblement eu l’immense tort de tacler en décollant…les mains du corps ! En attendant que quelqu’un se décide à statuer sur le côté intentionnel d’une main, il ne reste plus qu’à apprendre dans tous les centres de formation d’Europe à tacler avec les mains dans le dos !
4) Lisandro, les raisons d’y croire Hier, Bordeaux s’était présenté à Gerland sans deux de ses quatre ou cinq joueurs majeurs. Un gros désavantage payé au prix fort avec une prestation défensive digne du GF38. En Ligue des Champions, ça le fait moyen. Pour autant, on a tendance à croire que l’arbitre allemand était en mode Moustache. Ce duel franco français est à inscrire à l’ordre national de l’équité. Diarra suspendu à l’aller, il fallait une suspension équivalente pour l’OL au retour. C’est donc Lisandro l’heureux vainqueur. Le guerrier argentin a été victime d’une Fabrizzio Ravanelli de Mathieu Chalmé et ratera le match retour à Chaban. Pour autant, si cela donne de l’espoir aux Bordelais, on peut aussi le voir positivement côté lyonnais. Dans sa route improbable vers le titre européen, il vaut mieux que leur star à 27M d’euros joue les demis et la finale plutôt que contre Bordeaux. A Gomis d’entretenir cet optimisme rhodanien…
5) Deux buts pour Chamack. Lloris en a arrêté un. Bon on va laisser la masturbation à Christian Jeanpierre. Mais ce ne serait pas très juste de ne pas comparer l’arrêt d’Hugo Lloris sur le coup de karaté de Marouane Chamack à celui de Gordon Banks devant Pelé. Si ça vous paraît exagéré, on vous répondra que tout le foin fait autour du sauvetage de l’anglais l’est tout autant. En attendant, l’international a été encore l’auteur d’un très grand match malgré une sortie « Clark Kent » en début de match qui aurait pu tout changer. De son côté, Carasso a prouvé qu’il n’est définitivement pas le même joueur qu’on voyait manger des Big Mac sur la canebière quelques années en arrière. Décisif à plusieurs reprises, il a montré que son statut de gardien remplaçant de l’EDF n’était pas usurpé. De ce côté là, on peut au moins partir tranquille du côté de notre hôtel à 500 balles la nuit en Afrique du Sud !
Titielbobo & Tom B.
Monday, March 29, 2010
La journée en chiffres - J30
Vous le savez désormais, les chiffres ne trompent pas…Voici donc le retour de notre traditionnel bilan chiffré de la trentième journée de notre championnat à nous qu’on aime.
0 C’est le nombre de Sochaux-OM qui ont été joué depuis le début de la saison alors que la plupart des équipes se sont déjà rencontrées deux fois…Une idée lumineuse de Fred Moustache Thiriez qui s’apprêterait à programmer une semaine spéciale Sochaux-OM en juillet prochain afin de garder le suspense autour du prochain champion de France entier !
2 Pour la deuxième fois d’affilée, le public de connaisseurs du stade Marcel-Picot a été gâté. Deux semaines après la venue du l’USBCO et de son attaquant néerlandais, Matt Van Moussilou, c’était au tour de l’équipe locale de revisiter un des classiques de l’histoire du foot avec la feinte de corps du roi Issiar Do Nascimiento Dia ! A qui le tour ?
2 C’est le nombre de défenseurs (Dabo et Monsoreau) que le coach de l’ASSE a du sortir à la mi-temps sur blessure. Un chiffre enfin digne du standing du club et qui fait grimper la moyenne de la saison à 1.91 changement par mi-temps sur blessure. Un chiffre qui atteste également de la bonne forme retrouvée de la défense des verts une semaine après la rechute compte quadruple de Loïc Perrin !
4 C’est le nombre de jours qu’il aura suffit au pompier Michel Moulin pour fédérer la résistance mancelle et au grand public pour se rendre compte de l’efficacité de la méthode « Moulin à vent ». Auto-persuasion, brassage d’air, positivisme « Kombouaresque », déni de réalité, effet d’annonce mais surtout…résultat immédiat. Comment ça, ils ont perdu le MUC ?
5 C’est le nombre de jours différents sur lesquels se sont étaler les dix matchs de cette trentième journée de championnat en attendant les deux derniers qui seront joués à une date encore à définir. Le tout pour cinq fois plus de bonheur, cinq fois plus de chocs, cinq fois plus d’incompréhension du classement…Le spectacle en L1, c’est un peu comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale !
11 C’est le nombre de minutes pendant lesquelles on aura pu savourer le retour au premier plan de Fodé Mansaré soit l’intervalle de temps t séparant son entrée en jeu de son expulsion. Toujours la même capable de dribbler cinq joueurs d’affilée, toujours capable de tenter de dribbler le sixième histoire de perdre la balle, toujours aussi habile de la semelle mais surtout toujours aussi intelligent. « Non toi non plou Foudé tou n’a pas changé » comme dirait Julio…
17 Même s’il ne concerne pas directement notre beau championnat, cela aurait été une odieuse faute professionnelle de passer sous silence ce chiffre. Ce chiffre, c’est bien entendu le nombre de tonnes qu’en ont rajouté les marseillais dans leur célébration de la victoire en Coupe de la Ligue. Soirée au VIP, bus impérial, remontée de la Canebière devant 10 000 personnes (ou 50 000 selon la police marseillaise), réception en grande pompe à l’hôtel de ville à base de champagne…Ca valait le coup d’attendre dix sept piges !
17.85 C’est le nombre de CRS…par spectateurs présents aux alentours du Parc des Princes pour faire régner l’ordre public. Ben ouais, 500 CRS pour encadrer 28 spectateurs, tous issus de la très violente tribune « présidentielle » et plus précisément de son association la plus dangereuse « La corbeille 1971 ». Notons au passage l’efficacité du dispositif puisque qu’aucun incident n’est à déclarer. Elle est peut être là la solution au hooliganisme à Paris : 17.85 CRS/spectateur soit environ 714 000 CRS par match, non ?
39 C’est le nombre de minutes qui ont séparé le coup de sifflet final du match PSG-Boulogne de l’arrivée d’un Claude Makélélé essoufflé sur le plateau du Canal Football Club. Penalty en lulu à Auxerre, 39 minutes douche comprise pour se remettre d’un match de football, mais où s’arrêtera la deuxième jeunesse du Mak ?!
97 C’est le résultat exclusif du baromètre PSG/Befoot en partenariat avec IPSOS. 97% des sondés trouvent qu’un match à huit-clos, c’est plus « triste » qu’un match avec du public. C’est vrai ça, c’est complètement idiot de faire jouer des matchs à huit-clos comme ça pour le plaisir. L’identité des 3% restants ? Des CRS, le directeur de la sécurité du PSG et le préfet de police de Paris…Que des rabat-joies quoi !
374 C’est la somme dépensée par l’adjoint de Pablo Correa, Paul Fischer ce dimanche au Flam’s de Nancy – 17 menus Tout Flam’s à 17.50€. Un Paul Fischer qui avait promis un restau à l’ensemble de l’équipe si Issiar Dia dépassait les cinq buts en L1. Une petite révolution dans le métier, un mode de management alternatif déjà copié et qui risque de couter cher aux entraineurs adjoints. Il paraitrait d’ailleurs selon nos informations qu’un attaquant de Toulouse qui a fait son retour ce week-end aurait d’ores et déjà demandé à l’entraineur adjoint de Casanova à être payé en Kebabs à chacun de ses buts…
1200 C’est le salaire, en euros, qu’ont tout particulièrement tenu à verser les dirigeants du PSG au speaker du Parc des Princes pour l’animation sonore de ce match à huit-clos face à Boulogne. Un speaker omniprésent, pas loin même d’être désigner homme du match, à qui il avait été demandé de faire comme si c’était la folie : « Mesdames, Messieurs, faites du bruit pour votre équipe, le Pa-ris Saint Ger-Main !! ». Ici, c’est Paris !
2500 C’est le nombre de dindons monégasques qui se sont déplacés en semaine un lundi soir au Louis II, ont donc loupé la grande demi finale de Top Chef, ont eu le droit à un bon zéro-zéro des familles bien sophorifique, et à qui Stéphane Ruffier a en plus demandé bien gentiment « de la fermer » ! Ingérables ces supporters monégasques, Louis II, c'est pas un théâtre, y'a un minimum de respect à avoir bordel...
23 000 C’est le nombre de kilomètres qu’a tenté de parcourir Guillaume Hoarau dans sa tête au moment de se concentrer pour tirer son penalty dans un Parc vide. Un aller-retour en Nouvelle Calédonie plus tard, le parisien avait réussi à échapper aux sept tentatives d’intimidations Boulonnaises. On retiendra notamment le "Regarde bien où je suis" de Jef Bénedik et le "Il le tire ou pas son penalty ?" de Anonyme. Le plus simple aurait encore été de faire tirer le pénalty par Ludo Giuly, homme de huit-clos s’il en est…
Sunday, March 28, 2010
L'OM, 17 ans après...
Au milieu de la journée de championnat avait lieu la finale "rêvée", ou tout du moins voulue, de la Coupe à Moustache. Dans un moment de vide temporel, l'OM a mis fin a presque deux décennies de pénurie en battant le vieil ami bordelais (3-1). Logique.
17. Ca aurait pu être le chiffre de la JEC à venir. Il aura fallu 17 années d'une interminable attente aux marseillais pour accrocher de nouveau un trophée, si l'on excepte sans mal la "Coupe à Toto". 17 ans de disette et de malédiction. De secondes places en championnat et de finales perdues sur le sol européen et, plus récemment, français. Une "anomalie". L'OM était en voie de Poulidorisation, touché par la terrible Clermontite. Mais un vieil adage dit que plus une série est longue, plus sa fin approche. Heureusement.
Didier Deschamps est donc devenu un nouvel objet de marabout. Il y a dix-sept ans c'est lui qui soulevait comme capitaine la Coupe d'Europe et le trophée de Champion de France 1993, les deux derniers du club avant Samedi. Il aura fallu attendre son retour pour que le club revienne à la lumière. Paradoxalement, par le seul trophée qui n'existait pas à son palmarès : la petite porte, la coupe si décriée de la Ligue. Samedi fut un soulagement plus qu'autre chose. Une exorcisation qui débarrasse d'un fardeau devenu trop lourd. Rien de plus. Car, comme le dirait Rolland Courbis, la Coupe de la Ligue, bien que gagnée contre l'équipe type des Champions de France, c'est la Coupe de la Ligue. On l'a tellement critiquée, voire souhaité publiquement sa disparition, qu'il serait hypocrite de s'extasier devant une telle conquête. Loin du Graal et loin des fêtes habituelles pour un tel dénouement. Il fallait vraiment être journaliste ou alors bien trop (jeune) marseillais pour courir à la "grande" fête de buffet au Vieux-Port comme au temps passé.
Cette coupe l'OM la voulait légitimement plus. Bordeaux avait visiblement la tête et les jambes ailleurs et on pourra toujours se demander si finalement l'équipe B n'aurait pas eu plus de mérite dans une compétition qui passe en arrière plan sur l'échelle des priorités locales. L'impact physique de la formation Dédé et la fraîcheur de son banc, notamment Valbuena encore décisif, auront eu raison de l'adversaire. L'avenir dira dès Mardi si Bordeaux a perdu plus qu'une simple coupe moustachue tant le bateau girondin propose des trajectoires sinusoïdales ces derniers temps. Pour l'OM, cette coupe peut, et doit, appeler plus en championnat car le poids du passé s'est soudainement évanoui dans le ciel hostile parisien. Et dire que son mécène du virage des millénaires ne l'aura donc jamais vu...
Padrino
Saturday, March 27, 2010
Coté Jeu
En ces temps de crise, BeFoot fait dans le social et vous donne quelques tuyaux pour mettre un peu de beurre dans les épinards. Nous vous avons déniché une petite équipe de pronostiqueurs triés sur le volet qui vous proposera chaque semaine les pronostiques gagnants du week-end. Allez y les yeux fermés (ou presque), pariez en toute sécurité et maximisez vos chances de devenir millionnaire... Befoot, à qui le tour ?
Cette semaine, misez symboliquement un tout petit euro, pas un kopek de plus, et remportez en combinant nos quatre côte la somme de... 2456.4475€. Elle n'est pas belle la vie ?!
Le Pari « On a peur d’être fatigué ! »
OM-Bordeaux / But entre la 76ème et la 90ème / Cote : 18.00
Entre une finale de la Coupe de la Ligue et un quart de finale de la Ligue des Champions, le cœur de Lolo ne balance pas trop. Dans un match où on attendra une banderole pour que ça se déride un peu, tout porte à croire que les Girondins feront tout pour ne pas aller en prolongation. Et nous, chez BeFoot, on voit bien des entrées simultanées de Cavenaghi et Jurietti en fin de match pour faire que la décision se fasse dans l’une des deux surfaces de réparation réparations et en finir rapidement pour aller dormir !
Le Pari « Nanananère »
OL - Grenoble / But de Yanis Tafer / Cote : 9.50Le lyonnais a tendance à être ronchon et dans la guerre avec les girondins de Bordeaux, on voit bien Lyon avoir le dernier « nananananère » à base de composition exotique. Vercoutre, kolodziejak, et Yanis Tafer. Bon il se trouve que le dernier nommé se démarque par une once de talent. Et on voit bien le gone venir marquer le derby de sa griffe.
Le Pari « Grosse fatigue »
Mallorca – FC Barcelona / doublé de Leo Messi / Cote : 16.00
Pari difficile pour finir. A quelques jours de son quart face à Arsenal, on voit bien le meilleur joueur du monde commencer sur le banc puis ne rentrer qu’à 20min de la fin. Et puis, on le voit bien aussi la jouer tranquille sur son côté droit pour ne pas se blesser. On le voit même bien faire une pause café pendant dix minutes. Bref, on ne voit pas un grand match du génie argentin. Ca ne sera donc qu’un tout petit doublé samedi soir.
Le pari « Made in Befoot »
Befoot vous propose également chaque semaine son propre pari ainsi que les conseils avisés de ses consultants de luxe. Venez jouer nombreux pour gagner jusqu’à un tee-shirt « We Love Befoot » par personne (taille XS)
Vous le savez désormais, la Ligue aime l’équité. Quelle sera donc la prochaine décision de la Ligue afin de préserver l’équité avant le quart de finale aller franco-français de Ligue des Champions ?
1,15 Prendre la décision sur les coups de 15h35 de reculer le match de l’OL de ce samedi à vingt et une heure parce que quatre heures de plus de récupération, ça change tout…
1.98 Ne pas décerner le trophée de la Coupe de la Ligue ce soir en cas de match nul à la fin du temps réglementaire et refaire jouer la prolongation dans quelques mois lorsque le calendrier se sera calmé.
2.35 Faire appel à un organisme compétent, le CSA, afin de décompter les temps de paroles de chacun et empêcher toute déstabilisation d’avant-match.
3,30 Jouer le match à huit-clos parce que c’est la mode et qu’il n’ya pas de raison objective pour qu’une équipe joue à domicile en premier…
3,80 Obliger jusqu’à mardi l’OL et Bordeaux a programmé les mêmes séances d’entrainement au même moment avec la même intensité.
5,70 Obliger les lyonnais à faire un déplacement en avion équivalent à un Bordeaux – Lyon la veille du match parce que l’avion, ça fait mal aux cannes quand même…
Friday, March 26, 2010
Hors-Jeu !
Fric, jalousie, sexe, vénalité, débauche, tricherie. Tout cela fait désormais partie du large champ lexical de notre bon vieux football moderne. Chaque mois, la rubrique Hors-Jeu vous présente tout l’envers de ce si beau décor. Et autant le dire tout de suite, ce n’est pas toujours très très joli à voir !
Business Messi, Beckham, C.Ronaldo, le trio gagnant !
Historique. Fort Boyard a enfin dévoilé la liste des employés les mieux rémunérés du célèbre jeu TV. Le nain le plus célèbre de la planète, Passe-Partout occupe la première place du podium avec 33 millions d’Euros de revenus annuels. Olivier Mine n’est que deuxième, occupant le podium avec la Boule (ou grosse tête pour les intimes). Grosse satisfaction du côté du père Fourras, son séjour à Manchester City, à la recherche de nouvelles énigmes le fait entrer dans la cour des grands : 7e place.
1. Lionel Messi : 33 M€
2. David Beckham : 30,4 M€
3. Cristiano Ronaldo : 30 M€
........
7. Carlos Tevez : 15,4 M€
Le Club de la semaine Newcastle United FC
Outre manche, deux nouvelles expressions ont fait leurs apparitions : « faire une John Terry » et les « droits Bridge ». Ces deux nouvelles tournures syntaxiques sont à l’honneur en ce moment dans le Nord de l’Angleterre. Alphonse de Lamartine, notre chroniqueur littéraire, nous fait l’honneur de décrypter le sens de ces deux nouvelles expressions en écrivant ces courtes rimes !
« Fief du légendaire Alan Shearer, Newcastle United connait son heure de gloire ;
Une importante rixe fulminant entre deux joueurs blanc et noir.
On soupçonne Steven Taylor d’avoir « fait une John Terry »
À son collègue et néanmoins complice Andy.
De torrides texto échangés entre Steven, et sa pimbêche,
Andy se porte en agresseur de cette maubèche.
« Les droits Bridge » sont enfin respectés, Steven au lit en train d’agoniser
Se morfond de sa mâchoire défoncée...»
Zoom sur... La Liga de las Mujeres
On savait les espagnols en pleine décadence économique, la crise immobilière ramenant le pays 20 ans en arrière. Les clubs sont surendettés et nous avons eu la mauvaise surprise de voir que même la bible masculine, FHM devait faire avec les moyens du bord. Cette semaine, le magazine préféré de Benoît Pedretti, a lancé le concours « La Liga de las mujeres ». Et comme BeFoot ne rate jamais une occaz' de promouvoir le foot féminin, nous avons sélectionné quelques pépites. Vision Discretion is advised !
Sara, pour les intimes, porte fièrement les couleurs du Racing Santander. Fan de Karaoké, et de chanson française, une rumeur incroyable circulait sur elle. Sara serait en fait un homme, un certain Patrick Juvet...
Où sont les femmeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeesss ?
Jennyfer. Regard éveillé, titulaire d’un doctorat en science du comportement masculin à l’université d’Ibiza, elle est supportrice du club de Numancia.
Seul défaut : Jennyfer se lance le défi de participer au prochain « concours des sosies » d’Arthur.
Amel Bent n’a qu’à bien se tenir !
Deborah. C’est la maman du groupe !
Originaire de Malaga, la trentaine bien entamée, le corps éprouvé et le visage grêle, cette maman FHM fait la fierté de son petit garçon de 15 ans.
Témoignage : « hé u l’habitoudé de branlé popol con FHM, pero la mama a tou gaché avec sé connéri, y né bande plu ahora»
Deborah vient de ruiner la sexualité de millions d’adolescents. Merci !
L'info de la semaine Guti milite pour les droits des homosexuels
Suite de notre Rainbow Real. En effet, nous avions précédemment recensé les goûts très orientés de certains joueurs Madrilènes, et en particulier ceux de Cristiano Ronaldo et de Guti !
Militant depuis plusieurs années pour les droits des homosexuels, Guti a joint la parole aux actes.
Au terme d’une « chevauchée » sauvage et solitaire... Le joueur ibérique s’est épris de plaisir lors d’un contact rugueux mais néanmoins délictueux avec son adversaire du jour Arzo !
Arzo, défenseur très catholique et fervent adepte des « Nuls », proposa à Guti un whisky après le match. Un doigt seulement !
Femme de la semaine Daniela Martins
C’est officiel Souleymane Diaware (OM) s’est fait lourder par Daniela Martins (Secret Story).
Prétextant le fait d’être loin de Marseille, qu’il préférait jouer à PES 3 avec Gabi, ou encore lire des poèmes de Nietzschze avec Hatem, l’impétueuse Daniela a fait l’affront de dire « je préfère être seule que mal accompagnée ».
Ancienne croqueuse de Cristiano Ronaldo, l’ancienne élève de Benjamin Castaldi l’a surtout eu mauvaise quand elle eut appris que Souley se soulageait avec d’autres minettes.
« Une fille m'a contactée sur Facebook pour être sûre que j'étais bien séparée de Souleymane avant de s'engager sérieusement avec lui. J'avais les yeux ronds parce qu'on était encore ensemble ! On s'est engueulé, il a nié!»
C’est donc la deuxième fois en quelques mois que Souley se fait choper par la patrouille... Il va falloir revoir les fondamentaux !
M.B
Business Messi, Beckham, C.Ronaldo, le trio gagnant !
Historique. Fort Boyard a enfin dévoilé la liste des employés les mieux rémunérés du célèbre jeu TV. Le nain le plus célèbre de la planète, Passe-Partout occupe la première place du podium avec 33 millions d’Euros de revenus annuels. Olivier Mine n’est que deuxième, occupant le podium avec la Boule (ou grosse tête pour les intimes). Grosse satisfaction du côté du père Fourras, son séjour à Manchester City, à la recherche de nouvelles énigmes le fait entrer dans la cour des grands : 7e place.
1. Lionel Messi : 33 M€
2. David Beckham : 30,4 M€
3. Cristiano Ronaldo : 30 M€
........
7. Carlos Tevez : 15,4 M€
Le Club de la semaine Newcastle United FC
Outre manche, deux nouvelles expressions ont fait leurs apparitions : « faire une John Terry » et les « droits Bridge ». Ces deux nouvelles tournures syntaxiques sont à l’honneur en ce moment dans le Nord de l’Angleterre. Alphonse de Lamartine, notre chroniqueur littéraire, nous fait l’honneur de décrypter le sens de ces deux nouvelles expressions en écrivant ces courtes rimes !
« Fief du légendaire Alan Shearer, Newcastle United connait son heure de gloire ;
Une importante rixe fulminant entre deux joueurs blanc et noir.
On soupçonne Steven Taylor d’avoir « fait une John Terry »
À son collègue et néanmoins complice Andy.
De torrides texto échangés entre Steven, et sa pimbêche,
Andy se porte en agresseur de cette maubèche.
« Les droits Bridge » sont enfin respectés, Steven au lit en train d’agoniser
Se morfond de sa mâchoire défoncée...»
Zoom sur... La Liga de las Mujeres
On savait les espagnols en pleine décadence économique, la crise immobilière ramenant le pays 20 ans en arrière. Les clubs sont surendettés et nous avons eu la mauvaise surprise de voir que même la bible masculine, FHM devait faire avec les moyens du bord. Cette semaine, le magazine préféré de Benoît Pedretti, a lancé le concours « La Liga de las mujeres ». Et comme BeFoot ne rate jamais une occaz' de promouvoir le foot féminin, nous avons sélectionné quelques pépites. Vision Discretion is advised !
Sara, pour les intimes, porte fièrement les couleurs du Racing Santander. Fan de Karaoké, et de chanson française, une rumeur incroyable circulait sur elle. Sara serait en fait un homme, un certain Patrick Juvet...
Où sont les femmeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeesss ?
Jennyfer. Regard éveillé, titulaire d’un doctorat en science du comportement masculin à l’université d’Ibiza, elle est supportrice du club de Numancia.
Seul défaut : Jennyfer se lance le défi de participer au prochain « concours des sosies » d’Arthur.
Amel Bent n’a qu’à bien se tenir !
Deborah. C’est la maman du groupe !
Originaire de Malaga, la trentaine bien entamée, le corps éprouvé et le visage grêle, cette maman FHM fait la fierté de son petit garçon de 15 ans.
Témoignage : « hé u l’habitoudé de branlé popol con FHM, pero la mama a tou gaché avec sé connéri, y né bande plu ahora»
Deborah vient de ruiner la sexualité de millions d’adolescents. Merci !
L'info de la semaine Guti milite pour les droits des homosexuels
Suite de notre Rainbow Real. En effet, nous avions précédemment recensé les goûts très orientés de certains joueurs Madrilènes, et en particulier ceux de Cristiano Ronaldo et de Guti !
Militant depuis plusieurs années pour les droits des homosexuels, Guti a joint la parole aux actes.
Au terme d’une « chevauchée » sauvage et solitaire... Le joueur ibérique s’est épris de plaisir lors d’un contact rugueux mais néanmoins délictueux avec son adversaire du jour Arzo !
Arzo, défenseur très catholique et fervent adepte des « Nuls », proposa à Guti un whisky après le match. Un doigt seulement !
Femme de la semaine Daniela Martins
C’est officiel Souleymane Diaware (OM) s’est fait lourder par Daniela Martins (Secret Story).
Prétextant le fait d’être loin de Marseille, qu’il préférait jouer à PES 3 avec Gabi, ou encore lire des poèmes de Nietzschze avec Hatem, l’impétueuse Daniela a fait l’affront de dire « je préfère être seule que mal accompagnée ».
Ancienne croqueuse de Cristiano Ronaldo, l’ancienne élève de Benjamin Castaldi l’a surtout eu mauvaise quand elle eut appris que Souley se soulageait avec d’autres minettes.
« Une fille m'a contactée sur Facebook pour être sûre que j'étais bien séparée de Souleymane avant de s'engager sérieusement avec lui. J'avais les yeux ronds parce qu'on était encore ensemble ! On s'est engueulé, il a nié!»
C’est donc la deuxième fois en quelques mois que Souley se fait choper par la patrouille... Il va falloir revoir les fondamentaux !
M.B
Tuesday, March 23, 2010
Décrassage – J29
Ce week-end, c’était la 29ème levée du meilleur championnat du monde. Bon c’est vrai, on n’a pas vraiment d’argent, pas vraiment de stade et pas vraiment de buts. Mais ça, on s’en fout car la Ligue 1, c’est bien plus que ça. C’est un quart de finale 100% vin rouge, des morts devant les stades et le GF38, meilleure équipe européenne dans la catégorie "Equipe la plus pathétique". Cocorico…
Qu’on se le dise, les petits détails nous empoisonnent l’existence. Futiles et négligeables, ils nourrissent pourtant nos pensées du son du réveil jusqu’à la fermeture de notre paupière au coucher. Évidemment, les détails qui survivent sont ceux marqués du sceau du regret. Et hier, ce n’était pas le ton stupide qu’il avait pris avec la fille secrètement aimée depuis deux ans ou le fait qu’il ait encore brûlé une casserole en faisant cuire du riz qui restait en travers de la gorge du supporter lyonnais. Non, c’était bel et bien ces deux maudits poteaux frappés par Delgado et Pjanic au début de chacune des deux mi-temps. Des petits détails aux conséquences catastrophiques. Les lyonnais semblent devoir abandonner tout espoir de reconquête du Graal hexagonal. Oscar Wilde disait que « les détails étaient vulgaires et que nous devrions ne pas nous en souvenir afin de garder la couleur de la vie ». Pour l’OL, la couleur de la vie, c’est peut être donc ce quart de finale de Ligue des Champions contre Bordeaux qui approche. Mal en point et décevant en Ligue 1, l’OL n’a paradoxalement jamais paru aussi proche d’une conquête européenne et de faire de la déroute en championnat un détail quelconque d’un triomphe bien plus gigantesque.
En attendant, Lyon peut toujours pester contre cette défaite au Vélodrome. Le souvenir de ces deux poteaux et de la frappe improbable et contrée de Charles Kaboré pourrait même pousser Aulas et les siens à mettre tout ça sur le dos de la malchance ou de la fatalité. Sur le dos de Dieu même. Mais ils auraient tort. « Dieu n'entre pas dans les détails. Les détails, il les abandonne à la créature, pour que la demi-liberté de l'homme trouve à s'employer » (Jankélévitch). Le succès d’un champion repose sur l’attention prêtée à ces petits détails. Il fut un temps où les poteaux, les contres et les décisions arbitrales se rangeaient du côté lyonnais. Mais tout porte à croire que le vent a tourné. L’an passé, Bordeaux avec ses penaltys généreux, ses buts dans les dernières secondes et ses joueurs en réussite avait récupéré un titre confisqué depuis trop longtemps par l’Olympique Lyonnais. Cette saison, il est beaucoup trop tôt pour aller tirer quelques plans sur la comète mais tout porte croire que Marseille pourrait bien être le Bordeaux de l’année passée. Elimination plutôt savourée de l’Europa Cup, un calendrier final plutôt facile et une finale de Coupe de la Ligue. Ca rappelle quelque chose, non ? Alors oui, ce sont des détails. Mais de la perfection des détails repose le succès…
Et s’ils demeurent bien des concurrents aux Bordelais et aux Marseillais dans la course au titre, il demeure assez illusoire et fantasmagorique d’imaginer Montpellier ou Auxerre s’installer sur le toit de notre beau pays. Maintenant, c’est le genre de phénomènes qu’aime à exagérer les médias à grands coups de « Et si… » et de « Peuvent-ils… ». Pourtant, comme Sedan, Troyes, Toulouse et bien d’autres auparavant. Dans le sprint final, il n’y a plus de place pour les effets de surprise et les errements des très grosses cylindrées. La belle saison de ces invités inattendus sera bientôt à classer au rang des rafraichissantes anecdotes. Comme l’an passé, Marseille, Bordeaux et Lyon vont désormais serrer le jeu et entamer leur traditionnelle série de victoires simplement interrompue par la confrontation directe entre Girondins et Rhodaniens à la mi-avril. L’an prochain, Montpellier et Auxerre retrouveront l’autre moitié de tableau et se remémoreront nostalgiques, leur belle aventure, devenue simple détail de l’histoire. Une Histoire qui dira peut être que l’OM a enfin remporté un titre, un poil assombri par le triomphe d’un des ses adversaires domestiques dans la plus grande compétition du monde de clubs. Et on n'aurait alors que faire des détails...
T.B
Qu’on se le dise, les petits détails nous empoisonnent l’existence. Futiles et négligeables, ils nourrissent pourtant nos pensées du son du réveil jusqu’à la fermeture de notre paupière au coucher. Évidemment, les détails qui survivent sont ceux marqués du sceau du regret. Et hier, ce n’était pas le ton stupide qu’il avait pris avec la fille secrètement aimée depuis deux ans ou le fait qu’il ait encore brûlé une casserole en faisant cuire du riz qui restait en travers de la gorge du supporter lyonnais. Non, c’était bel et bien ces deux maudits poteaux frappés par Delgado et Pjanic au début de chacune des deux mi-temps. Des petits détails aux conséquences catastrophiques. Les lyonnais semblent devoir abandonner tout espoir de reconquête du Graal hexagonal. Oscar Wilde disait que « les détails étaient vulgaires et que nous devrions ne pas nous en souvenir afin de garder la couleur de la vie ». Pour l’OL, la couleur de la vie, c’est peut être donc ce quart de finale de Ligue des Champions contre Bordeaux qui approche. Mal en point et décevant en Ligue 1, l’OL n’a paradoxalement jamais paru aussi proche d’une conquête européenne et de faire de la déroute en championnat un détail quelconque d’un triomphe bien plus gigantesque.
En attendant, Lyon peut toujours pester contre cette défaite au Vélodrome. Le souvenir de ces deux poteaux et de la frappe improbable et contrée de Charles Kaboré pourrait même pousser Aulas et les siens à mettre tout ça sur le dos de la malchance ou de la fatalité. Sur le dos de Dieu même. Mais ils auraient tort. « Dieu n'entre pas dans les détails. Les détails, il les abandonne à la créature, pour que la demi-liberté de l'homme trouve à s'employer » (Jankélévitch). Le succès d’un champion repose sur l’attention prêtée à ces petits détails. Il fut un temps où les poteaux, les contres et les décisions arbitrales se rangeaient du côté lyonnais. Mais tout porte à croire que le vent a tourné. L’an passé, Bordeaux avec ses penaltys généreux, ses buts dans les dernières secondes et ses joueurs en réussite avait récupéré un titre confisqué depuis trop longtemps par l’Olympique Lyonnais. Cette saison, il est beaucoup trop tôt pour aller tirer quelques plans sur la comète mais tout porte croire que Marseille pourrait bien être le Bordeaux de l’année passée. Elimination plutôt savourée de l’Europa Cup, un calendrier final plutôt facile et une finale de Coupe de la Ligue. Ca rappelle quelque chose, non ? Alors oui, ce sont des détails. Mais de la perfection des détails repose le succès…
Et s’ils demeurent bien des concurrents aux Bordelais et aux Marseillais dans la course au titre, il demeure assez illusoire et fantasmagorique d’imaginer Montpellier ou Auxerre s’installer sur le toit de notre beau pays. Maintenant, c’est le genre de phénomènes qu’aime à exagérer les médias à grands coups de « Et si… » et de « Peuvent-ils… ». Pourtant, comme Sedan, Troyes, Toulouse et bien d’autres auparavant. Dans le sprint final, il n’y a plus de place pour les effets de surprise et les errements des très grosses cylindrées. La belle saison de ces invités inattendus sera bientôt à classer au rang des rafraichissantes anecdotes. Comme l’an passé, Marseille, Bordeaux et Lyon vont désormais serrer le jeu et entamer leur traditionnelle série de victoires simplement interrompue par la confrontation directe entre Girondins et Rhodaniens à la mi-avril. L’an prochain, Montpellier et Auxerre retrouveront l’autre moitié de tableau et se remémoreront nostalgiques, leur belle aventure, devenue simple détail de l’histoire. Une Histoire qui dira peut être que l’OM a enfin remporté un titre, un poil assombri par le triomphe d’un des ses adversaires domestiques dans la plus grande compétition du monde de clubs. Et on n'aurait alors que faire des détails...
T.B
Subscribe to:
Posts (Atom)