Wednesday, March 31, 2010

Décrassage Spécial OL-Bordeaux

Hier, c’était Ligue 1 sur TF1. Euhhh Ligue des Champions pardon. Record d’audience pour la chaine privée. Comme quoi, le foot en France ne se porte pas si mal. L’opposition entre les deux derniers champions de France, c’était foie gras, huitres et champagne. BeFoot revient pour vous sur ce quart en cinq points !

1) Identité nationale Il fallait visiblement, comme dirait l’autre, être né sous le signe de l’hexagone pour s’intéresser à ce quart de final bien franchouillard. Vu de l’extérieur, on ne pouvait pas dire que ce soit bandant : dix pauvres journalistes étrangers accrédités. Comme si le rayonnement de ce match s’était arrêté à nos frontières, un peu finalement comme le nuage de Tchernobyl. Tant pis pour eux. Car le roi des cons sur son trône, il n’était pas français ça j’en suis sur… En plein débat sur l’identité nationale, n’ayons pas honte de le dire M. Besson, on a été fiers d’être français. Et si c’était ça notre identité nationale footballistique : Un bon quart de finale de LDC franco-français entre potes avec une petite binouze à la main et Christian Jeanpierre en fond sonore ? Passons mais on a quand même assisté à un beau quart de finale dans un stade plein avec de grands joueurs et de beaux buts. Pour tout le reste, il y avait Bayern-MU…

2) « L'expérience est une école où les leçons coûtent cher » Les bordelais ont, comme on s’y attendait un peu, payé le prix fort hier. En nature. L’OL en sait quelque chose, lui qui est passé à la caisse trois fois déjà depuis 2004 à ce stade de la compétition. On oublie jamais rien on vit avec. Ciani et Sané eux n’avaient pas beaucoup de souvenirs sur lesquels s’appuyer : des matchs de L1 avec Lorient pour l’un, des chocs en DH avec Lormont pour l’autre ! Sané a fait ce qu’il pouvait. Ciani, meilleur buteur des Girondins en LDC jusqu’ici, avait pour habitude d’enchainer boulette avec but depuis le début de la compétition. Hier, il a malencontreusement oublié de marquer…son petit but mais aussi Lisandro. Chalmé n’était pas dans un grand soir. Et Tremoulinas nous l’a joué Roberto Carlos de la grande époque, énorme offensivement mais oubliant un peu que dans défenseur latéral, il y aussi « défenseur »…

3) On refaaiiitttt l’arbitrage Bon ben c’est le moment de revenir sur ce penalty accordé par ce brave teuton de M. Brych aux lyonnais. Certains, dont Lolo Blanc, le verront comme un simple fait de jeu. Un fait de jeu qui change pas mal de choses quand même…Il ne s’agit pas ici de charger l’arbitre qui a même été plutôt très bon, s’effaçant pour laisser place au jeu comme dirait ce bon vieux Julien Lepers. Juste le règlement sur le sujet dont la seule règle semble être qu’il n’y a pas de règle…Ou bien que la règle varie selon qu’on se trouve d’un côte ou de l’autre du Rhin…Chalmé a visiblement eu l’immense tort de tacler en décollant…les mains du corps ! En attendant que quelqu’un se décide à statuer sur le côté intentionnel d’une main, il ne reste plus qu’à apprendre dans tous les centres de formation d’Europe à tacler avec les mains dans le dos !

4) Lisandro, les raisons d’y croire Hier, Bordeaux s’était présenté à Gerland sans deux de ses quatre ou cinq joueurs majeurs. Un gros désavantage payé au prix fort avec une prestation défensive digne du GF38. En Ligue des Champions, ça le fait moyen. Pour autant, on a tendance à croire que l’arbitre allemand était en mode Moustache. Ce duel franco français est à inscrire à l’ordre national de l’équité. Diarra suspendu à l’aller, il fallait une suspension équivalente pour l’OL au retour. C’est donc Lisandro l’heureux vainqueur. Le guerrier argentin a été victime d’une Fabrizzio Ravanelli de Mathieu Chalmé et ratera le match retour à Chaban. Pour autant, si cela donne de l’espoir aux Bordelais, on peut aussi le voir positivement côté lyonnais. Dans sa route improbable vers le titre européen, il vaut mieux que leur star à 27M d’euros joue les demis et la finale plutôt que contre Bordeaux. A Gomis d’entretenir cet optimisme rhodanien…

5) Deux buts pour Chamack. Lloris en a arrêté un. Bon on va laisser la masturbation à Christian Jeanpierre. Mais ce ne serait pas très juste de ne pas comparer l’arrêt d’Hugo Lloris sur le coup de karaté de Marouane Chamack à celui de Gordon Banks devant Pelé. Si ça vous paraît exagéré, on vous répondra que tout le foin fait autour du sauvetage de l’anglais l’est tout autant. En attendant, l’international a été encore l’auteur d’un très grand match malgré une sortie « Clark Kent » en début de match qui aurait pu tout changer. De son côté, Carasso a prouvé qu’il n’est définitivement pas le même joueur qu’on voyait manger des Big Mac sur la canebière quelques années en arrière. Décisif à plusieurs reprises, il a montré que son statut de gardien remplaçant de l’EDF n’était pas usurpé. De ce côté là, on peut au moins partir tranquille du côté de notre hôtel à 500 balles la nuit en Afrique du Sud !

Titielbobo & Tom B.

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