Monday, March 29, 2010

La journée en chiffres - J30

Vous le savez désormais, les chiffres ne trompent pas…Voici donc le retour de notre traditionnel bilan chiffré de la trentième journée de notre championnat à nous qu’on aime.

0 C’est le nombre de Sochaux-OM qui ont été joué depuis le début de la saison alors que la plupart des équipes se sont déjà rencontrées deux fois…Une idée lumineuse de Fred Moustache Thiriez qui s’apprêterait à programmer une semaine spéciale Sochaux-OM en juillet prochain afin de garder le suspense autour du prochain champion de France entier !


2 Pour la deuxième fois d’affilée, le public de connaisseurs du stade Marcel-Picot a été gâté. Deux semaines après la venue du l’USBCO et de son attaquant néerlandais, Matt Van Moussilou, c’était au tour de l’équipe locale de revisiter un des classiques de l’histoire du foot avec la feinte de corps du roi Issiar Do Nascimiento Dia ! A qui le tour ?


2 C’est le nombre de défenseurs (Dabo et Monsoreau) que le coach de l’ASSE a du sortir à la mi-temps sur blessure. Un chiffre enfin digne du standing du club et qui fait grimper la moyenne de la saison à 1.91 changement par mi-temps sur blessure. Un chiffre qui atteste également de la bonne forme retrouvée de la défense des verts une semaine après la rechute compte quadruple de Loïc Perrin !


4 C’est le nombre de jours qu’il aura suffit au pompier Michel Moulin pour fédérer la résistance mancelle et au grand public pour se rendre compte de l’efficacité de la méthode « Moulin à vent ». Auto-persuasion, brassage d’air, positivisme « Kombouaresque », déni de réalité, effet d’annonce mais surtout…résultat immédiat. Comment ça, ils ont perdu le MUC ?


5 C’est le nombre de jours différents sur lesquels se sont étaler les dix matchs de cette trentième journée de championnat en attendant les deux derniers qui seront joués à une date encore à définir. Le tout pour cinq fois plus de bonheur, cinq fois plus de chocs, cinq fois plus d’incompréhension du classement…Le spectacle en L1, c’est un peu comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale !


11 C’est le nombre de minutes pendant lesquelles on aura pu savourer le retour au premier plan de Fodé Mansaré soit l’intervalle de temps t séparant son entrée en jeu de son expulsion. Toujours la même capable de dribbler cinq joueurs d’affilée, toujours capable de tenter de dribbler le sixième histoire de perdre la balle, toujours aussi habile de la semelle mais surtout toujours aussi intelligent. « Non toi non plou Foudé tou n’a pas changé » comme dirait Julio…


17 Même s’il ne concerne pas directement notre beau championnat, cela aurait été une odieuse faute professionnelle de passer sous silence ce chiffre. Ce chiffre, c’est bien entendu le nombre de tonnes qu’en ont rajouté les marseillais dans leur célébration de la victoire en Coupe de la Ligue. Soirée au VIP, bus impérial, remontée de la Canebière devant 10 000 personnes (ou 50 000 selon la police marseillaise), réception en grande pompe à l’hôtel de ville à base de champagne…Ca valait le coup d’attendre dix sept piges !


17.85 C’est le nombre de CRS…par spectateurs présents aux alentours du Parc des Princes pour faire régner l’ordre public. Ben ouais, 500 CRS pour encadrer 28 spectateurs, tous issus de la très violente tribune « présidentielle » et plus précisément de son association la plus dangereuse « La corbeille 1971 ». Notons au passage l’efficacité du dispositif puisque qu’aucun incident n’est à déclarer. Elle est peut être là la solution au hooliganisme à Paris : 17.85 CRS/spectateur soit environ 714 000 CRS par match, non ?


39 C’est le nombre de minutes qui ont séparé le coup de sifflet final du match PSG-Boulogne de l’arrivée d’un Claude Makélélé essoufflé sur le plateau du Canal Football Club. Penalty en lulu à Auxerre, 39 minutes douche comprise pour se remettre d’un match de football, mais où s’arrêtera la deuxième jeunesse du Mak ?!


97 C’est le résultat exclusif du baromètre PSG/Befoot en partenariat avec IPSOS. 97% des sondés trouvent qu’un match à huit-clos, c’est plus « triste » qu’un match avec du public. C’est vrai ça, c’est complètement idiot de faire jouer des matchs à huit-clos comme ça pour le plaisir. L’identité des 3% restants ? Des CRS, le directeur de la sécurité du PSG et le préfet de police de Paris…Que des rabat-joies quoi !


374 C’est la somme dépensée par l’adjoint de Pablo Correa, Paul Fischer ce dimanche au Flam’s de Nancy – 17 menus Tout Flam’s à 17.50€. Un Paul Fischer qui avait promis un restau à l’ensemble de l’équipe si Issiar Dia dépassait les cinq buts en L1. Une petite révolution dans le métier, un mode de management alternatif déjà copié et qui risque de couter cher aux entraineurs adjoints. Il paraitrait d’ailleurs selon nos informations qu’un attaquant de Toulouse qui a fait son retour ce week-end aurait d’ores et déjà demandé à l’entraineur adjoint de Casanova à être payé en Kebabs à chacun de ses buts…


1200 C’est le salaire, en euros, qu’ont tout particulièrement tenu à verser les dirigeants du PSG au speaker du Parc des Princes pour l’animation sonore de ce match à huit-clos face à Boulogne. Un speaker omniprésent, pas loin même d’être désigner homme du match, à qui il avait été demandé de faire comme si c’était la folie : « Mesdames, Messieurs, faites du bruit pour votre équipe, le Pa-ris Saint Ger-Main !! ». Ici, c’est Paris !


2500 C’est le nombre de dindons monégasques qui se sont déplacés en semaine un lundi soir au Louis II, ont donc loupé la grande demi finale de Top Chef, ont eu le droit à un bon zéro-zéro des familles bien sophorifique, et à qui Stéphane Ruffier a en plus demandé bien gentiment « de la fermer » ! Ingérables ces supporters monégasques, Louis II, c'est pas un théâtre, y'a un minimum de respect à avoir bordel...


23 000 C’est le nombre de kilomètres qu’a tenté de parcourir Guillaume Hoarau dans sa tête au moment de se concentrer pour tirer son penalty dans un Parc vide. Un aller-retour en Nouvelle Calédonie plus tard, le parisien avait réussi à échapper aux sept tentatives d’intimidations Boulonnaises. On retiendra notamment le "Regarde bien où je suis" de Jef Bénedik et le "Il le tire ou pas son penalty ?" de Anonyme. Le plus simple aurait encore été de faire tirer le pénalty par Ludo Giuly, homme de huit-clos s’il en est…

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